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À l’instar des surréalistes, via Lautréamont, qui font se rencontrer un parapluie et une machine à coudre sur une table de dissection, ou qui, dans un Paris prestigieux, s’intéressent aux détails dérisoires du quotidien le plus plat pour leur accorder un statut d’étrangeté (Aragon dans Le paysan de Paris, ou Breton dans Nadja), Pía Elizondo saisit, dans cette fête bouillonnante, ce genre «d’incongruités ordinaires», plus fréquentes qu’on ne le croit, mais que la paresse de l’œil moyen ne sait pas voir. Il faut, pour trouver la richesse de l’infime, un don particulier, ce savoir-faire d’alchimiste qui, dans l’athanor de l’objectif, transmue, si je puis me permettre cette métaphore un tantinet grandiloquente, le plomb du banal en un or capable de provoquer un plaisir esthétique.
Préface de René Pons, extrait

Poids 0,1 kg
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